Rurale et sauvage par endroit, la région du Akkar étend ses paysages verdoyants et ses grands espaces dans le nord du Liban. Avec ses forêts foisonnantes, ses vallées et ses plaines, ses rivières et ses cascades, le Akkar recèle de véritables trésors touristiques à découvrir : remarquable biodiversité, présence de lieux sacrés, de sites archéologiques, chemins de randonnées... Voilà de quoi satisfaire les esprits curieux, les amoureux de d’histoire et de nature. Les amateurs de gastronomie et de convivialité ne seront pas déçus eux non plus : la cuisine traditionnelle de la région et la qualité de l’accueil de ses habitants sont bien connues.
La densité de ces espaces boisés leur donne un air de mystère. On a presque envie de s’y perdre... Ou en tout cas de s’y promener, dans l’ombre et le parfum de résine. Un vrai bonheur en été quand les températures montent. Parmi ces forêts, celle de Karm Chbat près de Kobayat, a été transformée en réserve naturelle.
Dans le Akkar, on fait vivre la tradition libanaise du Sliq, c’est à dire la cueillette de plantes et légumes sauvages de la nature. Lors de sorties en pleine nature, on peut ainsi apprendre à les chercher, à les reconnaître, les préparer et les cuisiner aussi, au cours d’expérience particulièrement enrichissantes. On prend également conscience des bienfaits, parfois même de propriétés médicinales, que ces produits de la nature portent en eux, en plus de leur goût délicieux !
C’est l’une des particularités de cette région rurale. On peut y manger ce que l’on récolte. On y savoure aussi des produits locaux comme le chanklich, ce fromage au goût épicé, à déguster en salade avec de l’oignon, de la tomate et un trait d’huile d’olive.
Le Akkar invite aussi les amateurs de tourisme religieux à découvrir couvents, monastères, églises et mosquées. Certains lieux saints sont bâtis sur les vestiges de temples païens, comme l’église Notre Dame de Ghessaleh (notre dame du Lavoir), très visitée, construite sur un temple jadis en lien avec l’eau et la pureté.
Toujours à Kobeyat, l’église Mar Challita a été bâtie sur un temple grec consacré au dieu Pan. Devenue d’abord église byzantine, elle est aujourd’hui un lieu saint maronite. C’est une femme de la région, Em Walid, qui a redonné vie à ce lieu de culte.
Ce ne sont que quelques-uns des nombreux sites religieux qui jalonnent cette région, riche en petites églises et mosquées, visitées parfois pour bénéficier des vertus spécifiques qu’on leur prête.